Épilogue

Le temps est venu de conclure le chapitre « blog », avec une illustration en mode « 1 jour, 1 photo » de la maison avec le même point de vue depuis l’extérieur.
Mai 2014-2021, quelle aventure !

Consommation d’énergies

Nous n’avons pas encore beaucoup d’années de recul mais après 2 années pleines, voici un premier bilan de notre consommation énergétique :

  • mode de chauffage et consommation annuelle en chauffage : poêle à bois Austroflamm de 5 kW / Consommation : entre 2 et 3 stères par an (sachant qu’il y a en moyenne 80% du temps quelqu’un-e à la maison) – rappel nous avons environ 100m2 habitables
  • Eau : 25m3/ an pour 2 / 128 euros par an soit 11 euros par mois
  • Électricité : 1500 kw/an ; 440 euros par an chez Enercoop, 37 euros par mois

Budget global du projet

Les travaux s’estompent depuis notre entrée dans la maison il y a bientôt 3 ans. Il nous est possible de faire un bilan financier assez précis. Nous avons essayé de vraiment tout compter du début à la fin, même si certaines choses ont dû passer à la trappe. Cela peut permettre à d’autres porteurs de projet d’avoir une idée avant de se lancer. Le budget d’une maison, c’est évidemment un sujet central !

La présentation ci-dessous ne tient pas compte du prix d’achat du terrain, qui est forcément variable selon l’endroit et la région dans laquelle on s’installe.

DÉPENSES PAR POSTE POUR LA MAISONMONTANT
VIABILISATION1 863,83 €
TERRASSEMENT / FONDATIONS / ASSAINISSEMENT7 549,72 €
EAU DE PLUIE4 393,34 €
MURS, ISOLATION & ENDUITS EXTÉRIEURS11 268,10 €
BOIS D’ŒUVRE, BARDAGE & AGEPAN18 593,57 €
MAIN D’ŒUVRE CHARPENTIER22 081,72 €
COUVERTURE7 317,80 €
MENUISERIES & PORTES INTÉRIEURES11 548,70 €
ÉLECTRICITÉ3 619,44 €
PLOMBERIE, SDB ET ECS5 436,97 €
POÊLE A BOIS & EXTRACTEURS (HORS HOTTE)4 170,46 €
PLANCHERS SOLS PLAFONDS9 664,90 €
CLOISONS & ENDUITS INTÉRIEURS6 030,69 €
TOILETTES SÈCHES241,26 €
AMEUBLEMENT3 532,60 €
AMÉNAGEMENT ET ÉLECTROMÉNAGER CUISINE2 323,09 €
TOTAL119 636,18 €
COÛT AU M² PLANCHER (131 m²)913 €
COÛT AU M² HABITABLE (98,8m²)1 208 €

A cela s’ajoutent : l’outillage (7 500 euros), l’aménagement extérieur (8 000 euros), et la construction des annexes -abri de jardin et cabane dans laquelle nous avons vécu 4 ans- (11 400 euros) dont vous pouvez retrouver le détail dans cet article.

Travaux 2020 en vrac

Petit retour en images sur les travaux de l’an covid dernier.

1/ Escalier extérieur

L’escalier de chantier en bois de palettes a fait son temps, place à une version plus durable et esthétique avec des restes de châtaignier et de douglas. Et aussi plus fonctionnel pour le double accès maison et terrasse. Notez au passage les petites trappes d’accès au refuge hivernal des chats ou des hérissons !

2/ Peinture suédoise

Nous voulions amener une petite touche de couleur à la maison. Le premier confinement nous laissé le temps de nous lancer dans la fabrication d’une peinture suédoise maison à base de farine, d’eau, d’huile de lin et d’oxyde de fer. Quelques coups de pinceau plus tard…

3/ Table de banquet

Coup de cœur de Mr Paille pour ce beau morceau de séquoia géant ayant poussé dans le Morbihan, trouvé dans une scierie pas très lointaine via un site connu de vente d’occasion. Beaucoup d’heures de travail plus tard (rabotage, fabrication, soudure et peinture des pieds en métal, huilage), nous voici fin prêts pour accueillir mets et banquets !

4/ Une mare pour la faune

En 2014, dès le terrassement des fondations pour la maison, nous avions fait creuser un trou en forme de haricot dans l’idée de la future phyto-épuration. On a laissé ce chantier de côté au profit d’autres plus prioritaires. Depuis les plans ont changé, on est passé sur une pédo-épuration avec tranche d’infiltration plantée. Mais l’idée d’avoir un joli point d’eau est restée.

Après quelques tests non concluants d’étanchéité naturelle à l’argile de la mare, nous nous sommes résolus à investir dans une bâche EPDM. Le bassin a été vite en eau avec le pluie de l’hiver dernier. Depuis les insectes et les oiseaux se régalent. Une étape de plus en faveur de la biodiversité au jardin. Quelques plantations vont également venir agrémenter tout ça. Quant à la couleur de l’eau, cela vient des pierres de granit rose qui sont en partie immergées.

[Travaux 2019] Dalle en terre crue, terrasse et clôture

Après l’emménagement en août 2018, les « gros » travaux se sont naturellement espacés en 2019. Retour sur quelques avancées visibles.

1/ Finitions de la dalle en terre crue du cellier

Après plusieurs mois de séchage qui ont permis aux fissures d’apparaître, nous avons mené une opération de rebouchage en mode pâte à modeler de terre des plus grosses, puis coulé une petite barbotine. Enfin, 4 couches d’huile de lin ont été appliquées. Un an après, ça n’a pas bougé, pourtant c’est une pièce passante (entrée, vestiaire, garde-manger, laverie, garage à vélos…). Nous sommes satisfaits de cette expérimentation !

2/ Terrasse en bois

L’ossature et le toit avaient été réalisés au même moment que les préaux par notre charpentier. Des préaux façades sud et ouest qui n’étaient pas prévus au départ sur une site grande surface, mais qu’il nous semblait raisonnable et serein d’ajouter pour mettre définitivement à l’abri l’enduit chaux-sable et surtout la paille qui est derrière.

Pour la terrasse, nous avons opté pour le même bardage que les pignons de la maison : du douglas raboté à claire-voie. Initialement, le projet était une véranda type verrière à l’ancienne, pour avoir une pièce à la mi-saison, qui préchauffe la maison l’hiver. Finalement, primo la maison est suffisamment grande, et deuzio à l’usage on ressent moins la nécessité de cette pièce tampon pour le chauffage. Malgré tout, on se laisse la possibilité de le faire plus tard, d’où le garde-corps un peu bas. C’est un beau prolongement vers le jardin. Vous apercevez les panneaux pour le solaire thermique, un article dédié arrivera bientôt.

3/ Clôture

Du bois, toujours du bois !! Du châtaignier cette fois pour la longue clôture côté sud, réalisée en plusieurs week-ends avec nos voisins, avec qui nous avons partagé les frais, le tout dans une très bonne ambiance. Nous sommes plusieurs voisins à avoir opter pour cette solution, cela créé un peu d’homogénéité dans le décor du quartier. Nous avons planté des vignes et des kiwis qui vont pouvoir s’en donner à cœur joie !

Silence ça pousse #16

Petite revue mensuelle du jardin avec les mois de mars et avril. Du changement de jour en jour au printemps, toujours aussi bluffant !

Vous noterez que j’ai fait l’effort des légendes (au survol ou clic sur les images) 😉

Mars 2020

 

Avril 2020

Pièce finie #4 la cuisine

Vous en avez déjà eu quelques bribes en aperçu dans certains des articles précédents. Revenons un peu en photos sur le chantier de la cuisine, ouverte sur la pièce de vie, et entièrement réalisée par nos soins. Donc forcément beaucoup de temps passé, mais un budget et un résultat incomparable à ce que l’on voyait dans les catalogues de cuisiniste, selon nos critères en tout cas.

On démarre par la hotte, enfin une alternative. Pas du tout emballés par l’esthétique des hottes classiques, on est parti sur du fait-maison avec une simple extraction d’air. Certainement pas aussi efficace mais nous avons le réflexe de l’ouverture des fenêtres et des courants d’air. Vous ne verrez pas sur les photos, mais il y a des spots intégrés.
Côté électroménager, on essaie de rester sobre sans perdre trop de confort. Nos appareils électriques côté cuisine se limitent à un four (format réduit), un petit frigo, un petit congélateur (dans le cellier – longtemps sujet à questionnement mais assez pratique pour la conservation des produits du jardin, des achats en colis aux producteurs locaux et des plats faits maison pour les déjeuner au boulot). Pas de cafetière, ni bouilloire, ni grille-pain et autres. Choix que l’on voit peu : une plaque avec seulement 2 feux (nous étions déjà habitués dans la cabane), sachant qu’au-dessus du four, sur le plan de travail en carrelage, est venu se loger notre bilig (gaz). Cela suffit à notre usage.

Côté aménagement et rangement : plan de travail en bois, placard peu profond dans le bar, et partout ailleurs des tiroirs qui s’ouvrent sur toute leur longueur, le tout en châtaignier réalisé par Mr Paille, un évier de récup (qui partait à la déchet’), une crédence en ardoises (reste du chantier toiture). Après 1 an d’usage, la cuisine s’avère comme espéré très fonctionnelle.

Enfin, côté bar, nous avons trouvé un petit lot d’occasion de briques de parement pour la finition côté salon. Profitant d’une niche côté four, nous avons intégré un espace bar avec une petite porte en merisier réalisée par Mr Paille sans vis (uniquement des assemblages tenons mortaises chevillées).

Silence ça pousse #15

Le dernier article sur le jardin date d’octobre 2017… hum hum hum…

En ces temps si particuliers, un peu de quiétude avec une revue de photo 2018 et 2019 au jardin (cliquez sur les photos pour agrandir).

La production fruitière a été très sympa l’an dernier, en particulier pour les prunes et les pêches, et le potager était superbe. Vu comme c’est parti, on espère un bon cru 2020 !

Juin 2018

Février 2019

Avril 2019

Juillet 2019

Sol pièce de vie

Retour sur un chantier qui fut long et technique : la pose du sol dans la grande pièce de vie (environ 50 m2).

Nous nous sommes résolus à poser un peu de carrelage (le seul de la maison) sur une longue bande longeant le plan de travail de la cuisine, le pas de porte allant au cellier, et les toilettes.
Pas simple de trouver un modèle plaisant, sur lequel on fait le pari de ne pas se lasser, et qui aille avec les coloris des murs. Notre choix s’est porté sur des petits carrés au motif rappelant les carreaux de ciment, en provenance du Portugal.
Il est collé sur des plaques de fermacell, elles-mêmes posées sur un lit de granulés. Le résultat nous plaît, les motifs relèvent les autres nuances sans trop s’imposer. Et c’est assez pratique côté cuisine.
Sous le plan de travail, nous avons posé un autre modèle, plus simple – plus grand carreau – et donc moins cher, cette partie étant cachée par les meubles de cuisine.

Autant nous étions partis sur du parquet en pin pour le bureau, autant nous avons fait le choix d’investir un peu plus pour le parquet de la pièce de vie qui est un peu le centre névralgique de la maison. Notre choix s’est porté sur un parquet massif en châtaignier, en provenance d’une scierie proche. Brut, rainuré-languette, à visser, étroit et de longueurs variées : voilà pour ses caractéristiques générales !
Au moment de poser les lambourdes, nous nous sommes aperçus d’une différence de niveau de la dalle et avons donc décidé d’ajouter des cales pour se remettre de niveau avec le point le plus haut. Conséquence : décalage de niveau avec la dalle sous le poêle à bois et le carrelage de la cuisine, déjà posés… Nous avons trouvé une astuce en positionnant des lames de parquet tel un cadre, avec une légère pente type chanfrein. Puis des barres de seuil en laiton dont il nous restait un stock sont venues parfaire le tout, faisant la jonction proprement avec les autres revêtements de sol, et permettant ainsi de cacher le joint de dilatation.
Le parquet a été posé dans le sens de la largeur la plus courte de la pièce, pour apporter davantage de profondeur. Nous avons fait un changement de sens dans la cuisine, avec une pose en biais, histoire de casser un peu le côté rectiligne et marquer le changement d’espace.
Quant à la finition, il a fallu de l’huile de coude pour passer les 3 couches d’huile de lin ! Et un peu de patience pour agrafer les plinthes en liège.