Enduits de soubassement

Avant d’attaquer la troisième et dernière phase du bardage de la maison sur la partie cellier, il nous a fallu appliquer un enduit de finition sur le mur de soubassement du cellier pour cacher les parpaings, qui a un rôle surtout esthétique.

Mr Paille ayant fait un premier test concluant sur le mur de soubassement côté Est (deux premières photos), nous avons réalisé la suite. Le mélange est simple : 1 seau de chaux hydraulique pour 3 seaux de sable avec un peu d’eau dans la bétonnière. Malgré les positions de travail pas très confortables, cela a été bouclé en une grosse matinée !

L’enduit a bien séché depuis les photos et a désormais trouvé sa teinte définitive qui est légèrement plus blanche. Le résultat nous convient très bien !

[Maison] Fondations du cellier

Retour sur un chantier qui a beaucoup occupé Mr Paille en juin/juillet : les fondations du cellier attenant à la maison côté Nord. Cette pièce n’est pas sur plots contrairement au reste car nous voulions une pièce qui reste un peu fraîche. Le cellier servira de local technique, d’atelier, de cave et de garde-manger. C’est une pièce qui nous servira certainement de sas d’entrée dans la maison au quotidien par la cuisine. Nous aurons quelques marches à créer pour cet accès du fait de la différence de niveau avec la dalle de la maison.

3 rangs de parpaings, sur 4 côtés dont 1 lien entre 2 plots, cela ne paraît pas beaucoup mais c’était déjà bien assez ! Il faisait très chaud en juillet et ce chantier, très physique, n’a pas été une partie de plaisir. Le métier de maçon n’est pas dans les options de reconversion. Vive le retour du bois !

Vous y verrez également les petits bouchons qui ont pris leur place, pas prévue au départ, au pied des parpaings côté intérieur. Cela protégera des remontées d’humidité et nous permet d’isoler cette pièce dès le niveau le plus bas. Nous souhaitions prolonger et remonter vers le haut des parpaings avec des plaques de liège mais avons dû faire une concession (et pas des moindres) en privilégiant des plaques de polystyrène (qui est aussi très isolant) car le liège est très cher (genre vraiment beaucoup plus cher) et nous n’avons pas réussi à en trouver d’occasion à proximité et dans le temps imparti.

Sur les parpaings seront posés les murs en ossature bois avec une isolation en bottes de paille, comme pour la maison. La paille sera donc surélevée par rapport au niveau fini du sol, ce qui la protégera de l’eau, son pire ennemi !

Nous avons également passé les gaines techniques (eau, élec, téléphone) et quelques tuyaux d’évacuation (eaux grises et toilettes) en prévision d’un éventuel futur raccordement au tout à l’égout dans quelques années ou en cas de revente de la maison. Cela ne servira peut-être jamais puisque l’on reste sur l’idée de la phyto-épuration et des toilettes sèches. En anticipant, cela évite de devoir casser la dalle et refaire des tranchées plus tard. Visiblement, quand le tout à l’égout passe près de chez vous, vous avez 10 ans pour vous raccorder (possibilité éventuellement d’avoir une dérogation en accord avec le Maire de votre commune). Une fois raccordé, rien ne vous oblige à vous en servir…

Enfin, nous avons passé un drain avant la livraison hier des cailloux constituant le hérisson. Il nous restera à réaliser, plus tard, la dalle. Mais nous ne sommes pas encore décidé sur le type de dalle : en terre crue (à l’ancienne), à base de chaux, ou de ciment. On penche plus pour la terre pour le moment.

Le reste en images avec quelques légendes explicatives.

[Maison] Des fondations aux petits oignons !

Après l’étape du terrassement, il était venu le temps du sacro-saint béton !

Au programme : soudure et installation des ferraillages, coulage des semelles (1×1 m) des 9 plots qui soutiendront la maison avec la venue d’une toupie, installation de boisseaux en béton (30×30 cm) faisant office de coffrage des plots, remplissage des plots à la main avec du béton, et puis évidemment faire en sorte que tout cela soit parfaitement de niveau (horizontal, vertical, diagonal…)

Côté anecdote : un big up à Mr Paille qui a géré les quantités « aux petits oignons ». Sur les 6m3 de béton -oui quand même… heureusement que l’on n’a pas fait une dalle classique, j’en aurai eu mal au ventre- commandés pour la toupie, il ne restait qu’une pelle. De quoi impressionner le chauffeur. Dans notre démarche écologique, le premier pas reste de ne pas gaspiller ! Encore moins lorsqu’il s’agit de béton.

Côté précision, le compte est bon. Au grand maximum, nous avons 2 mm d’erreur. Plus précis qu’un maçon dixit notre charpentier. Pas mal pour des débutants 😉

Ce n’est pas la partie la plus sympathique à réaliser soi-même mais cela allège beaucoup la facture ! Par contre, il faut accepter d’y passer 10 fois plus de temps. Comme toutes les premières !

Quelques photos en vrac

Nous sommes en ce moment même en train de réaliser le mur de soubassement en parpaings du cellier qui se doit d’être fini pour la fin de semaine. Ensuite, place au bois et à l’ossature !

To be continued…