Retour sur un chantier qui fut long et technique : la pose du sol dans la grande pièce de vie (environ 50 m2).
Nous nous sommes résolus à poser un peu de carrelage (le seul de la maison) sur une longue bande longeant le plan de travail de la cuisine, le pas de porte allant au cellier, et les toilettes.
Pas simple de trouver un modèle plaisant, sur lequel on fait le pari de ne pas se lasser, et qui aille avec les coloris des murs. Notre choix s’est porté sur des petits carrés au motif rappelant les carreaux de ciment, en provenance du Portugal.
Il est collé sur des plaques de fermacell, elles-mêmes posées sur un lit de granulés. Le résultat nous plaît, les motifs relèvent les autres nuances sans trop s’imposer. Et c’est assez pratique côté cuisine.
Sous le plan de travail, nous avons posé un autre modèle, plus simple – plus grand carreau – et donc moins cher, cette partie étant cachée par les meubles de cuisine.
Autant nous étions partis sur du parquet en pin pour le bureau, autant nous avons fait le choix d’investir un peu plus pour le parquet de la pièce de vie qui est un peu le centre névralgique de la maison. Notre choix s’est porté sur un parquet massif en châtaignier, en provenance d’une scierie proche. Brut, rainuré-languette, à visser, étroit et de longueurs variées : voilà pour ses caractéristiques générales !
Au moment de poser les lambourdes, nous nous sommes aperçus d’une différence de niveau de la dalle et avons donc décidé d’ajouter des cales pour se remettre de niveau avec le point le plus haut. Conséquence : décalage de niveau avec la dalle sous le poêle à bois et le carrelage de la cuisine, déjà posés… Nous avons trouvé une astuce en positionnant des lames de parquet tel un cadre, avec une légère pente type chanfrein. Puis des barres de seuil en laiton dont il nous restait un stock sont venues parfaire le tout, faisant la jonction proprement avec les autres revêtements de sol, et permettant ainsi de cacher le joint de dilatation.
Le parquet a été posé dans le sens de la largeur la plus courte de la pièce, pour apporter davantage de profondeur. Nous avons fait un changement de sens dans la cuisine, avec une pose en biais, histoire de casser un peu le côté rectiligne et marquer le changement d’espace.
Quant à la finition, il a fallu de l’huile de coude pour passer les 3 couches d’huile de lin ! Et un peu de patience pour agrafer les plinthes en liège.