Pièce finie #4 la cuisine

Vous en avez déjà eu quelques bribes en aperçu dans certains des articles précédents. Revenons un peu en photos sur le chantier de la cuisine, ouverte sur la pièce de vie, et entièrement réalisée par nos soins. Donc forcément beaucoup de temps passé, mais un budget et un résultat incomparable à ce que l’on voyait dans les catalogues de cuisiniste, selon nos critères en tout cas.

On démarre par la hotte, enfin une alternative. Pas du tout emballés par l’esthétique des hottes classiques, on est parti sur du fait-maison avec une simple extraction d’air. Certainement pas aussi efficace mais nous avons le réflexe de l’ouverture des fenêtres et des courants d’air. Vous ne verrez pas sur les photos, mais il y a des spots intégrés.
Côté électroménager, on essaie de rester sobre sans perdre trop de confort. Nos appareils électriques côté cuisine se limitent à un four (format réduit), un petit frigo, un petit congélateur (dans le cellier – longtemps sujet à questionnement mais assez pratique pour la conservation des produits du jardin, des achats en colis aux producteurs locaux et des plats faits maison pour les déjeuner au boulot). Pas de cafetière, ni bouilloire, ni grille-pain et autres. Choix que l’on voit peu : une plaque avec seulement 2 feux (nous étions déjà habitués dans la cabane), sachant qu’au-dessus du four, sur le plan de travail en carrelage, est venu se loger notre bilig (gaz). Cela suffit à notre usage.

Côté aménagement et rangement : plan de travail en bois, placard peu profond dans le bar, et partout ailleurs des tiroirs qui s’ouvrent sur toute leur longueur, le tout en châtaignier réalisé par Mr Paille, un évier de récup (qui partait à la déchet’), une crédence en ardoises (reste du chantier toiture). Après 1 an d’usage, la cuisine s’avère comme espéré très fonctionnelle.

Enfin, côté bar, nous avons trouvé un petit lot d’occasion de briques de parement pour la finition côté salon. Profitant d’une niche côté four, nous avons intégré un espace bar avec une petite porte en merisier réalisée par Mr Paille sans vis (uniquement des assemblages tenons mortaises chevillées).

Sol pièce de vie

Retour sur un chantier qui fut long et technique : la pose du sol dans la grande pièce de vie (environ 50 m2).

Nous nous sommes résolus à poser un peu de carrelage (le seul de la maison) sur une longue bande longeant le plan de travail de la cuisine, le pas de porte allant au cellier, et les toilettes.
Pas simple de trouver un modèle plaisant, sur lequel on fait le pari de ne pas se lasser, et qui aille avec les coloris des murs. Notre choix s’est porté sur des petits carrés au motif rappelant les carreaux de ciment, en provenance du Portugal.
Il est collé sur des plaques de fermacell, elles-mêmes posées sur un lit de granulés. Le résultat nous plaît, les motifs relèvent les autres nuances sans trop s’imposer. Et c’est assez pratique côté cuisine.
Sous le plan de travail, nous avons posé un autre modèle, plus simple – plus grand carreau – et donc moins cher, cette partie étant cachée par les meubles de cuisine.

Autant nous étions partis sur du parquet en pin pour le bureau, autant nous avons fait le choix d’investir un peu plus pour le parquet de la pièce de vie qui est un peu le centre névralgique de la maison. Notre choix s’est porté sur un parquet massif en châtaignier, en provenance d’une scierie proche. Brut, rainuré-languette, à visser, étroit et de longueurs variées : voilà pour ses caractéristiques générales !
Au moment de poser les lambourdes, nous nous sommes aperçus d’une différence de niveau de la dalle et avons donc décidé d’ajouter des cales pour se remettre de niveau avec le point le plus haut. Conséquence : décalage de niveau avec la dalle sous le poêle à bois et le carrelage de la cuisine, déjà posés… Nous avons trouvé une astuce en positionnant des lames de parquet tel un cadre, avec une légère pente type chanfrein. Puis des barres de seuil en laiton dont il nous restait un stock sont venues parfaire le tout, faisant la jonction proprement avec les autres revêtements de sol, et permettant ainsi de cacher le joint de dilatation.
Le parquet a été posé dans le sens de la largeur la plus courte de la pièce, pour apporter davantage de profondeur. Nous avons fait un changement de sens dans la cuisine, avec une pose en biais, histoire de casser un peu le côté rectiligne et marquer le changement d’espace.
Quant à la finition, il a fallu de l’huile de coude pour passer les 3 couches d’huile de lin ! Et un peu de patience pour agrafer les plinthes en liège.

Peinture Suites

Après les premiers travaux de peinture, nous avons pris un peu de temps de réflexion pour les finitions du rez-de-chaussée. Nous avons plusieurs essences de bois présentes (douglas, châtaignier, sapin, pin). Nous avons donc voulu apporter un peu d’harmonie à tout ça, en peignant les 2 portes en sapin et et la cloison du bureau en douglas, avec d’une part le même bleu que pour les encadrements de porte de l’étage, histoire de relever un peu, et d’autre part un jaune paille rappelant les enduits terre et qui permet à la fois de ne pas perdre en luminosité et de ne pas ajouter une énième couleur. Le résultat s’avère concluant !

Pièce finie #3 la salle de bain

Après le récit sur la douche, puis le meuble accueillant la vasque, voici quelques photos de la salle de bain finie, avec notamment les dalles en liège collées sur le sol en OSB. Nous ne regrettons pas du tout notre choix! A l’usage, le liège est super agréable : chaud et doux. Et côté entretien, pour le moment, rien à redire, ça n’a pas bougé. Un petit aperçu également des finitions plinthes en liège et cordage chanvre, plus la première réalisation couture maison pour les rideaux du meuble, à partir de tissus chinés.

 

 

Pièce finie #2 les chambres et la mezzanine

Après la pose du parquet et des plinthes à l’étage, il restait encore quelques finitions : cordage agrafé en haut des murs pour masquer les retraits et tâches d’enduits, parement du dos de la douche côté chambre, placard-penderie.

Il restera les rideaux aux fenêtres et au placard, ainsi que la bibliothèque faisant office de garde-corps dans la mezzanine. Mais on verra ça après l’emménagement.

Ici des photos de la chambre Est

Pièce finie #1 le bureau

Voici quelques photos du bureau fini au rdc. Après une bonne séance de nettoyage (qui attendait depuis les enduits…), il y a eu la pose du parquet, son huilage, la pose des plinthes liège et bois, et le parement de deux caissons en volige douglas, un pour masquer les réseaux élec, l’autre pour accueillir la cible de fléchettes (déjà en place!). Qui a dit que l’on faisait un bureau pour travailler ?

Ne reste que le meuble bureau en lui-même mais on se donne le temps d’ici l’emménagement d’y réfléchir. L’idée a encore besoin d’être affinée.

Parquet étage

Ah le parquet… une véritable épopée sur notre chantier et pour le moment le seul vrai plan galère que nous ayons connu. Tout a fini par rentrer dans l’ordre mais en résumé : une grosse commande de châtaignier pour toute la maison, une livraison et puis au moment de se lancer dans la pose des coupes qui ne sont pas d’équerre… Quelques doutes et discussions plus tard (on garde ou pas ?), retour à l’envoyeur, pas très conciliant (manutention et transport pour notre pomme).

Du temps de perdu plus tard, on repart à zéro et on en profite pour revoir nos ambitions : ce sera du parquet pin à l’étage et le bureau du rdc, et une autre commande de châtaignier pour la pièce de vie, chez un autre fournisseur (la marchandise est là et les coupes semblent bonnes).

La pose à l’étage a eu lieu l’été dernier. Du parquet massif vissé sur lambourdes, elles-mêmes reposant sur la fibre de bois. Pour améliorer l’acoustique, nous avons testé différentes choses. Après la pose d’un papier (pour éviter que les isolants vracs ne glissent sous les lambourdes, merci les grandes nappes en papier!), il y a eu du sable, des bouchons de liège broyés (merci à tous les participants de notre collecte lancée il y a déjà quelques années!) ou bien encore des copeaux de bois. Le résultat est pas mal vu l’investissement.

En guise de finition, deux couches d’huile dure appliquées à quelques jours d’intervalle. Un coup de main à prendre et différentes techniques-astruces testées là aussi. Plus on avance, plus on devient bon. Vous apercevrezsur les photos les différences de teinte entre l’avant et l’après huilage. Dans tous les cas, les maître-mots restent patience et persévérance 🙂

Suite salle de bain

Après la douche, il nous restait pas mal de choses à faire dans la salle de bain : pose osb sol, finitions parement extérieur douche, plan de travail, lavabo, robinetteries, étagères… Avec toujours quand cela est possible de la récup’ et/ou de la fin de série et/ou du reste de chantier pour optimiser le budget et éviter le gaspillage.

Dans cette pièce reste à poser les dalles de liège sur le sol, les plinthes en bas de mur, les cordes en haut de mur pour masquer les retraits d’enduits, les barre de seuil et butée de la porte. Bref des broutilles 😉

Ci-dessous, photo très floue mais cela donne une idée du futur sol.

LA douche

Long chantier que la construction d’une douche ! Débutée il y a un an, celle-ci s’achève enfin, mais il faut dire que c’est un chantier mené en parallèle de plusieurs autres. Reste la mise en eau (liée à tout le chantier plomberie) et un petit pan de mur extérieur à parer d’un bardage brut en châtaignier. C’est une douche relativement grande mais nous n’avons qu’une salle de bain et pas de baignoire donc il fallait qu’elle soit fonctionnelle.

Ce que craint le plus une maison de paille, c’est l’eau. Aussi, nous avons essayé d’être le plus prudent possible pour tout ce qui est lié à cet aspect dans la maison. Outre une plomberie apparente, nous avons décidé de faire une cabine de douche en béton cellulaire complètement indépendante des murs et la plus étanche possible, avec des possibilités de visite de toute part (sous le bac receveur, derrière le mitigeur côté chambre…), et facile d’entretien. Pour les équipements, il y a évidemment de la récup’ et/ou de la fin de série pour un budget optimisé !

Les photos ne sont pas dans l’ordre d’avancement mais ça donne une idée.

Peinture

Avec le choix des enduits terre, les travaux de peinture à l’intérieur sont très limités. Au programme, il y a eu : un peu de blanc sur les évasements des fenêtres de toit pour apporter de la luminosité, un bleu soutenu complémentaire du jaune des enduits sur les dormants de porte pour masquer les trop nombreuses différences d’essence de bois et relever un peu l’ensemble, un lait de chaux dans le cellier pour éclaircir et limiter la poussière – pièce pour laquelle nous avions décidé de ne pas faire de couche de finition en terre. Nous hésitons encore à prendre la cloison bois du bureau derrière l’escalier. Nous allons attendre que la version définitive de celui-ci soit en place et que le parquet soit posé pour décider. Restera quelques travaux de peinture côté extérieur, peut-être l’année prochaine !