Portes intérieures

Suite et fin de la petite histoire de nos portes intérieures avec le passage de deux couches d’huile dure. Cela change évidemment un peu la teinte mais elles seront ainsi bien protégées. Nous avons également chiné sur les brocantes et vide-greniers quelques lots de poignées anciennes en porcelaine. Dans le prochain article, vous verrez tout ce petit monde en place avec des dormants colorés!

Enduits intérieurs #4

Suite et fin des enduits terre ! Retour en février où nous avons fait revenir notre super maçon et quelques copains aguerris à l’exercice dont certains avaient participé aux chantiers participatifs. Les cloisons intérieures étant finies (récit de l’étage ICI et ICI, du rdc LA), place à la finition.

Nous sommes partis sur le même mélange de terre jaune que pour la majorité de la maison. On trouvait qu’une couleur dominante et une secondaire (rouge de la cuisine) étaient suffisantes. A nous d’ajouter d’autres touches colorées pour relever l’ensemble, que ce soit avec les meubles, objets ou un peu de peinture au niveau des dormants de portes (récit à venir). Les teintes se sont un peu éclaircies depuis les photos avec le séchage, non sans nous déplaire.

La fin d’une grosse étape, où l’on voit le rendu de suite. Depuis, on est davantage sur des travaux de petite souris qui ne se voient pas forcément mais qui sont évidemment indispensables. Encore que la pose de sols change pas mal le rendu de la maison. Suite des aventures la semaine prochaine !

 

Poutres mezzanine

Dans la série « comment intégrer du vieux dans une construction neuve pour donner un peu de cachet », voici les vieilles poutres en chêne. Chinées sur le BC, quelques heures de travail manuel plus tard et les voici fin prêtes à prendre place dans la mezzanine. Une bibliothèque mi-hauteur viendra se nicher entre les deux et fera office de garde-corps. On a fait le choix de les laisser brut et le rendu avec les enduits terre nous plaît bien. Vous noterez le vieil interrupteur intégré, trouvé un dimanche matin en vide-grenier (aka les petits caprices de Mme Paille!). Un interrupteur en plastique aurait fait tâche non ? 😉

Poêle à bois

Et le chauffage alors dans tout ça ? Le poêle à bois est installé depuis fin d’année dernière et nous avons pu le tester tout l’hiver. Il a d’abord fallu renforcer la dalle bois avec un dallage en pierres de récup. Nous avons ensuite profité de la présence des copains venus pour refaire le hérisson du cellier pour décharger la bête de 250 kg. C’est un Austroflamm (modèle d’exposition en solde) de 4-5 kW, bois bûches, doté de quelques pierres d’accumulation. Ce sera notre unique moyen de chauffage, d’où sa position centrale dans la pièce de vie du rez-de-chaussée pour qu’il rayonne un maximum.

Nous avons longtemps hésité avec d’autres options :

  • un poêle bouilleur pour chauffer l’eau l’hiver en complément des panneaux solaires thermiques l’été, et qui permet d’avoir un plancher ou des murs chauffants. Mais la complexité de l’installation à faire soi-même nous a refroidi… Bon on a tout de même le ballon d’eau chaude qui va bien, si jamais un jour on décide de se lancer.
  • une cuisinière à bois, difficile à placer au centre de la maison et cela ne nous allège pas de la gazinière pour cuisine l’été. Et puis pas le même budget…
  • le poêle de masse avec banc de chauffage, très efficace mais il nous semblait disproportionné pour notre maison et notre dalle bois n’est pas faite pour supporter un tel poids. Certainement un excellent choix sur dalle béton ou en rénovation.
  • le poêle à granulés. Nous ne sommes pour le moment pas convaincus, même s’il a l’avantage de pouvoir se programmer, l’approvisionnement n’est pas toujours simple, le granulé reste un produit transformé et il faut de l’électricité. Dans le bois bûche, on peut écouler toutes nos chutes de bois de construction (ça devrait nous faire deux hivers) et puis il y a toujours quelqu’un à la maison donc la programmation n’a pas trop d’intérêt pour nous. On prévoit tout de même une prise électrique au cas où.

Derrière se trouvent les toilettes. Elles étaient un peu grandes mais nous n’avions tout de même pas la place de faire un placard. Du coup, on les a rétréci pour faire un bûcher qui nous permettra de ranger le bois juste derrière le poêle. On a maçonné à la terre des restes d’ardoises en guise de parement de protection pour tout l’intérieur, et deux petites chutes de volige en douglas peintes en bleu sur le côté.

On ne va pas se mentir, électricité et chauffage sont bien agréables pour continuer les travaux en période hivernale !

Extraction toilettes sèches

Un petit article technique qui ne va intéressé que les constructeurs de toilettes sèches a priori. Le sujet : l’extraction d’air. Une idée qui nous a été inspirée par d’autres auto constructeurs.

Le principe : une entrée d’air extérieure traverse la dalle bois du rez-de-chaussée, arrive dans le caisson plus ou moins étanche où se trouve le seau des toilettes, puis un conduit d’extraction qui part du caisson, passe par la salle de bain de l’étage, puis les combles pour arriver à une bouche de sortie en toiture. Ce qui nous fait une extraction naturelle, sans moteur, via un phénomène de dépression. L’air chaud de la maison aura tendance à monter et le renouvellement d’air par la dalle, ce qui entraîne un tirage naturel. L’intérêt : limiter les éventuelles odeurs. Apparemment très efficace. A confirmer dans quelques mois.

Dalle en terre crue

Prenez 6 gars costaux et inventifs, quelques kilos de cailloux et une saison hivernale : vous obtenez une dalle de cellier toute neuve !

Nous avons dû refaire le hérisson de cette pièce. Les cailloux n’étaient pas du bon calibre, pas lavés (malgré la commande) et la pose de la paille avec poussière associée avait mis à mal leur propreté. Donc on enlève tout, pour remettre un nouveau hérisson. Mais là aussi des cailloux pas assez propres. Les gars ont donc créé une machine sur-mesure pour les laver. Istia innovation un jour, des inventions tous les jours !

Puis Mr Paille s’est attelé à la terre crue. Quelques mois plus tard, le sol a bien séché et fissuré, comme prévu. Restera une petite chape de terre très liquide à mettre pour venir combler et nous serons équipés d’une remise qui devrait rester fraîche pour la conservation des récoltes du jardin, comme du temps de nos grands-mères !

 

Cloisons rez-de-chaussée

Autre niveau, autre technique ! Après les cloisons en copeaux et terre paille à l’étage, nous avons opté pour le béton cellulaire pour les quelques cloisons du rez-de-chaussée, à savoir celles des toilettes, du bûcher dernière le poêle et un bout du bureau au niveau de la porte. Il sera ensuite enduit.

Le reste du bureau est composé de cloisons bibliothèque en bois contreventantes : une fermée avec des panneaux de fibre de bois rigide, type Agepan, et l’autre avec de la volige en douglas posée en diagonale.